2 lignes étaient ouvertes mercredi, avec 2 médecins et 3 infirmières.
Avec 2 lignes ouvertes, 2 médecins, 3 infirmières et 184 vaccinations prévues, le record est tombé ce mercredi à l’Alto. On comptabilisait également une majorité de premières injections.
Roger REVERDIAU
J’ai 75 ans et j’ai reçu ma première dose le 4 mars. On ne m’a pas encore contacté pour la seconde et ça m’inquiète un peu. Je suis venu me renseigner, je serai plus tranquille quand je serai vacciné. Avec du diabète, de l’asthme et du surpoids, je suis prioritaire. Nous n’avons plus aucune activité à l’Amicale de La Couronne, je suis un président un peu triste.
Franck VIALA
Je suis chef du centre de secours de Couches. C’est ma quatrième permanence à l’Alto. Je la terminerai à 13 heures. Comme mes collègues sapeurs pompiers, mon rôle consiste à organiser le centre, à vérifier que tout se passe bien et à régler les problèmes lorsqu’il y en a. Ce n’est pas le cas pour l’instant, tout roule.
Brigitte OIKNINE
Je n’ai que 63 ans et je suis éligible à la vaccination compte tenu de mon état de santé. Les moments de partage avec les gens qu’on aime, c’est ce qui manque le plus. Il y a bien longtemps que je n’ai pas vu ma maman qui vit seule à Paris. Un an sans se rencontrer, c’est encore plus dur pour elle. Le reste est bien superflu.
Monique LAROCHE
J’habite Montchanin et j’ai 76 ans. C’est ma première injection et je souhaite vivement être vaccinée. On essaie d’enrayer tout ça, mais on en entend tellement qu’on devient un peu zinzin. Le premier confinement avait été respecté, mais ça avait été difficile à vivre. Il n’a plus d’activités à La Tuilerie et ça me manque beaucoup.
Pascal DUENAS
J’ai 63 ans et j’habite Saint-Laurent-d’Andenay. Avec mes pathologies, j’ai souhaité être vacciné le plus vite possible. Mais quelle galère pour prendre rendez-vous ! Depuis un an, on est privé un peu de tout. Je pense surtout aux étudiants et aux jeunes qui travaillent dans les restaurants et qui n’ont plus d’emploi. Ils sont plus à plaindre que nous.
Maryvonne TAUPENOT
Je suis à la retraite depuis quatre ans. Auparavant, j’étais médecin conseil à l’assurance maladie. Je me suis portée volontaire dès le début, il est normal que je donne de mon temps pour la campagne de vaccination. Il est indispensable de vacciner le plus de monde le plus vite possible. Mais tout ça dépend bien sûr de l’arrivage de vaccins.
